Le commandement général de l’armée syrienne a affirmé ce jeudi que la coalition antiterroriste dirigée par les Etats-Unis avait bombardé mercredi 12 avril un dépôt d’armes chimiques du groupe terroriste Daech dans l’est du pays, tuant des « centaines » de personnes, dont des civils.
Ces frappes ont visé ce grand dépôt situé à Hatleh, un village de la province de Deir Ez-Zor, a indiqué l’armée dans un communiqué, ajoutant que de nombreux civils figuraient parmi les personnes asphyxiées par la propagation des matières toxiques.
Selon l’agence gouvernementale SANA ,le commandement général de l’armée a fait savoir que la frappe aérienne de la soi-disant «Coalition internationale» contre la zone de Hathla à Deir Ezzor avait fait des centaines de cas d’asphyxie, dont parmi de nombreux civils, et provoqué un incendie qui a duré jusqu’à 22h :30.
«La frappe aérienne confirme la collaboration entre les réseaux terroristes et les forces qui les soutiennent afin de trouver des prétextes et d’accuser l’armée arabe syrienne d’avoir utilisé les armes chimiques», a dit le commandement qui a ajouté que cette frappe confirme également que les réseaux terroristes, notamment les deux réseaux terroristes de «Daech» et du «Front Nosra», possèdent des armes chimiques et ont la possibilité de les stocker et les utiliser avec l’aide de pays connus dans la région.
Le commandement a réaffirmé qu’il ne possède aucun genre d’armes chimiques, mettant en garde contre les risques de l’usage par les groupes terroristes des armes chimiques contre les civils.
« Cet incident est révélateur de la coordination entre les groupes terroristes et les puissances qui les soutiennent à trouver des prétextes pour piéger l’armée syrienne et l’accuser d’utiliser des armes chimiques », note le communiqué, publié près d’une semaine après que l’opposition a accusé l’aviation gouvernementale d’avoir utilisé du gaz toxique à Khan Cheikhoun dans la province d’Idleb (nord-ouest).
En représailles à l’attaque de Khan Cheikhoun, les Etats-Unis ont bombardé la base aérienne de Charyat, près de Homs (centre), entraînant la mort de six soldats et de neuf civils.
Les groupes terroristes, dont Daech et le Front Fatah al-Cham (ex-Front Nosra) lié à Al-Qaïda, possèdent des armes chimiques « grâce à l’aide des pays de la région bien connus », a encore dénoncé l’armée dans son communiqué, sans préciser lesquels.
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