Le parquet égyptien a accepté ce lundi la remise en liberté de l’ex-président Hosni Moubarak, acquitté début mars par la cour de Cassation des accusations de «complicité» dans la mort de manifestants en 2011 durant la révolte de janvier qui a provoqué sa chute.
Renversé en 2011 et poursuivi dans plusieurs affaires, notamment pour sa responsabilité présumée dans la mort de centaines de manifestants lors du « printemps » arabe, l’ancien raïs vient d’être libéré par les juges.
L’ancien président égyptien Hosni Moubarak, renversé en 2011 lors du printemps arabe égyptien, vient d’être remis en liberté par la justice ce 13 mars. Il était jusqu’à présent placé en résidence surveillé dans un hôpital du Caire.
S’il ne sera pas autorisé à se rendre à l’étranger, son avocat précise néanmoins que l’ancien chef d’Etat âgé de 88 ans «pourra rentrer chez lui lorsque les docteurs lui en donneront l’autorisation».
Accusé de complicité dans le meurtre de nombreux manifestants lors des révoltes de 2011, au cours desquelles 850 personnes avaient perdu la vie, Hosni Moubarak avait été condamné à la prison à vie en juin 2012. Un nouveau procès avait finalement été ordonné par les juges : en novembre 2014, il avait donc été acquitté par un autre tribunal. L’abandon total des charges à son encontre a été prononcé par la Cour de cassation égyptienne le 2 mars.
Avec la remise en liberté que viennent d’ordonner les juges, c’est le dernier chef d’inculpation d’Hosni Moubarak qui vient donc de tomber. L’ex-raïs, qui a régné pendant 30 ans sur l’Egypte, avait en effet également été poursuivi pour une affaire de détournement de fonds, qu’il était suspecté d’avoir organisé avec l’aide de ses fils. Ils étaient tous trois accusés d’avoir détourné plus de 10 millions d’euros initialement alloués à l’entretien des palais présidentiels.
Hosni Moubarak, 88 ans, a passé le plus clair de son temps dans un hôpital militaire en résidence surveillée depuis son arrestation en 2011.
Avec agences