» Dans quelque maison que j’entre , j’y entrerai pour l’utilité des malades , me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur , et surtout de la séduction des femmes et des garçons , libres ou esclaves.
Je dirigerai le régime des malades à leur avantage , suivant mes forces et mon jugement , et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice.
Quoi que je voie ou entende dans la société pendant , ou même hors de l’exercice de ma profession , je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué , regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
Si je remplis ce serment sans l’enfreindre , qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession , honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure , puissé-je avoir un sort contraire ! «
Avant de commencer à exercer , les médecins prêtent serment , celui d’Hippocrate , considéré comme le texte fondateur de la déontologie médicale.
Et le sinistre des » hôpitals » qui cumule les gaffes demande aux médecins de se parjurer ! En violant et en enfreignant leur serment ! En se débarrassant de leur humanité ! En déclarant les grossesses et les naissances hors mariage comme le souhaite ce monstre d’ignare islamiste parachuté ministre d’un secteur extrêmement sensible !
La réponse du Conseil national de l’Ordre des médecins n’a pas tardé. Elle est cinglante dans son humanité ! Dans leur communiqué à propos de la note 45 du ministère de la Santé du 10 août 2018 relative à la prise en charge des enfants nés en dehors du cadre du mariage , faisant référence » à la note 64 du 27 juillet 2004 , de l’obligation de déclarer les grossesses et les naissances hors mariage et de la nécessité de considérer comme des cas particuliers qu’il faut diriger vers les structures publiques de référence en obstétrique disposant des services du psychogue et de l’assistance sociale » , ils jugent inacceptable la demande du ministre , car violant » le secret professionnel , les droits individuels les plus élémentaires et la protection des données personnelles. » Droits individuels garantis par la nouvelle Constitution , précisent-ils ! Et le Conseil de l’Ordre des médecins va plus loin en incitant les médecins à mieux » encadrer ces mères célibataires et à les informer sur leurs droits et sur les procédures pour obtenir de l’aide auprès de la commission et des services sociaux. »
Et toc ! Ils n’ont pas prêté serment pour rien , pour la forme ou pour le prestige ! La médecine est un sacerdoce , une passion et énormément d’abnégation et ce ne sont pas les médecins qui enverront leurs chauffeurs quêter des médicaments introuvables ! Et d’un , ils ne se font pas conduire et de deux , ils sont les premiers à souffrir de la pénurie de médicaments !
Cette note adressée par le sinistre des » hôpitals » me rappelle douloureusement la chasse impitoyable à l’encontre des filles et des mères célibataires algériennes et vivant seules ! Marginalisées et mises au ban , ces mères célibataires sont poursuivies , battues par les mêmes charognards qui les ont violées ! Sans doute ! Sûrement ! Tout comme chez nous où l’enfance est assassinée et la vieillesse bafouée ! Chez nous , on viole les bébés et les grands-mères et même les arrières grands-mères. Là-bas , en Algérie , les égorgeurs et les obscurantistes reviennent en force et le spectre des années sombres se profile. Mais la résistance y est tout comme la nôtre !
En l’absence d’un gouvernement solide , toutes les dérives sont à craindre. Toutes les stupidités à prévoir. Toutes les convoitises à combattre. Tous les diables islamistes à dénoncer et à faire dégager. Comme ce » ministre » qui ressemble à un mort-vivant ! Ouste !
Mounira Aouadi
Ci-bas le communiqué de l’Ordre des médecins tunisiens