Après les Nobel de « physiologie ou médecine » et de physique, c’est au tour du prix Nobel de chimie, ce mercredi 3 octobre 2018, d’être décerné. Il est attribué à Frances H. Arnold, George P. Smith et Sir Gregory P. Winter pour leurs travaux sur les enzymes et les bactériophages.
Lundi 1er octobre 2018, nous découvrions le prix Nobel de « physiologie ou médecine », décerné à l’Américain James P. Allison et au Japonais Tasuku Honjo pour leur travaux sur cette approche révolutionnaire pour traiter le cancer qu’est l’immunothérapie.
Mardi, c’est le prix Nobel de physique qui était attribué à trois chercheurs spécialistes des lasers, dont le Français Gérard Mourou.
Ce mercredi 3 octobre 2018, c’est le Nobel de chimie est annoncé par l’académie suédoise à 11h45. Le prix a été attribué « pour moitié » à l’Américaine Frances H. Arnold, pour avoir conduit « la première étude sur l’évolution dirigée des enzymes, des protéines qui catalysent les réactions chimiques ». L’autre « moitié » du Nobel revient à George P. Smith (Etats-Unis) et Sir Gregory P. Winter (Royaume-Uni) pour leur travaux sur « l’expression des phages dans les peptides et les anticorps ». Les phages (aussi nommés « bactériophages ») sont des virus qui parviennent à prendre le contrôle d’une bactérie. Ils sont à la base d’une thérapie nommée phagothérapie, née notamment en France au début du 20e siècle, qui gagne de plus en plus de soutiens dans les pays où les antibiotiques s’avèrent de moins en moins efficaces parce qu’utilisés à outrance.