Saloua Charfi…l’universitaire et la bête

Je l’imagine la prof universitaire aux études académiques poussées, Saloua Charfi , demander demain son chemin au garde d’El gorjani qui pompe ennuyé sur sa cigarette de toute la force de ses joues de Zakkar, fusil mitrailleur en bandoulière . Faut l’imaginer ce garde levé du mauvais pied à cause d’une nuit à violenter sa gonzesse pour lui avoir crié dessus, face à cette dame qu’il toise grincheux pour lui indiquer de voir à l’intérieur. Faut vraiment la voir l’académicienne dans ce couloir sordide qui suinte la crasse, qui pue les chaussettes pourries, les barbes hirsutes, les joues rosâtres de violeurs , le rictus de tueurs et l’air abattu d’ivrognes qui finissent somnolants de cuver leur alcool.
L’horreur à s’imaginer Salwa Charfi se frayer un chemin à raser, effleurer cet univers de délinquance la plus sordide pour atteindre le bureau de son inquisiteur qui se confond en excuses de l’avoir fait attendre, de lui poser quelques questions , gêné et de la confronter avec ses plaies purulentes que sont les LPR et ce taré de maire de leur fief qui semblent dans leur élément et leur droit de justifier ce qu’ils considèrent , comme un blasphème, sa vérité de scientifique de ghazwet badr où les guerriers du prophète se mirent à s’entretuer quant au partage du butin.
Faut l’imaginer l’académicienne obligée d’expliquer à ces banou koulayb, au milieu de ces odeurs pestilentielles de pisse et de vomi , toutes les contres vérités de leur boukhari et de leur omm bawwala qu’ils sacralisent .
Et puis finalement quand ces dégonflés n’oseront pas aller jusqu’au bout de leur sale plainte parce qu’ils se savent sans couilles et une race en voie de disparition, tu damnes quand même le jour où Dieu t’as fait contemporain à ces vermines pour te faire enquiquiner, toi l’universitaire illuminé du 21ème siècle , par des inquisiteurs obscurantistes surgis des fins fonds des ténèbres .

Fadhi Ch’ghol