Il y a quelque chose dans le discours de ce Kaies Saied qui dénote une drôle de conception du pouvoir. Il ne veut pas des dépenses pour les fleurs, dit-il, car c’est l’argent du peuple.
Ce qu’ignore si Kaies Saied, en abandonnant ce marché, c’est que des milliers de travailleurs , des familles entières vivent de ça : les horticulteurs, les distributeurs, les fleuristes. Et ce sont des enfants du peuple figures-toi ya Sayed. .
Ma3naha si j’ai bien compris sa conception du pouvoir, c’est qu’un pays, selon lui , est composé de riches voleurs d’un côté et des gens assistés qui se tripotent les couilles à attendre que celui qui gouverne prenne aux uns pour redistribuer aux autres. Le travail, la création de la richesse, les fleurs, le nécessaire maintien d’une entreprise pour sauvegarder l’emploi du peuple derrière, l’art floral, le « dites le avec des fleurs » , tout ça connais pas ce robot froid sans couleurs et sans odeurs, sans fleurs. Il préfère rayer d’un trait les fleuristes et les fleurs . Sinon! A qui va t il pouvoir distribuer , la nuit sur le dos, son carton de farine et de semoule?
Ya Kais Saied, yarrak nawwara …
Fadhi Ch’ghol