« Reporters sans frontières » RSF a déposé une plainte pour crimes de guerre auprès du bureau du Procureur de la CPJ, détaillant le cas de 9 journalistes tués depuis le 7 octobre.
Les nombreux crimes de guerre commis contre les journalistes à Gaza sont désormais confiés à la justice internationale afin qu’elle statue leurs cas.
L’organisation non gouvernementale « Reporters sans frontières » a annoncé, mercredi 15 novembre , avoir « porté plainte devant la Cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes de guerre commis contre des journalistes lors du conflit israélo-palestinien dans la Bande de Gaza ».
C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’organisation non gouvernementale basée en France, qui défend la liberté de la presse.
« Ces journalistes ont été victimes d’attaques qui constituent, pour le moins, des crimes de guerre », a fustigé RSF.
Et d’ajouter, « cette plainte de RSF auprès de la CPI concerne 8 journalistes palestiniens, tués dans des bombardements de zones civiles à Gaza par Israël, et un journaliste israélien, tué le 7 octobre alors qu’il couvrait l’attaque de son kibboutz par le Hamas », lit-on de même source.
Le communiqué a, également, mentionné « la destruction intentionnelle, totale ou partielle, des locaux de plus de 50 médias à Gaza ».
D’après RSF, « au total, 34 journalistes ont trouvé la mort depuis le début de la guerre à Gaza, dont au moins 12 ont trouvé la mort dans l’exercice de leur activité. 10 à Gaza, un en Israël et un au Liban ».