Elle m’a accompagné en voiture tout au long de l’autoroute Tunis-Sousse chez Elyes el Gharbi à Mosaique FM.: Imen Gzara.
Une autre grande dame de ce pays par qui la délivrance arrivera. Quelle prestance, quelle éloquence pour nous décortiquer l’affaire de l’assassinat de Chokri ! Un travail de fourmi, à démêler les fils de cette khoubbala planifiée dans les couloirs sombres de Monplaisir, exécutée par les cons de Ansar achariaa et occultée pour être étouffée dans les méandres des palais sans justice de Bhiri.
Une juriste qui est partie à l’assaut de cette nébuleuse de khouanjia depuis de longues années. Une citoyenne qui sait que son pays guérira et décollera, le jour où cette justice décollera . La militante qui voit son travail de sape commencer à porter ses fruits, voir un début d’exécution, voir les choses bouger.
La dame victorieuse qui appelle humblement et de façon chevaleresque Ghannouchi à se défendre au lieu de se débattre comme un rat dans sa cellule et de refuser de comparaître devant le juge. La dame en vrai professionnelle du droit qui veut la peau de Ghannouchi sur le plan judiciaire et avec des preuves concrètes et qui s’est refusée de se prononcer sur le plan politique éludant la question de savoir si cette justice qui n’est plus entre les mains de Ghannouchi n’est pas aujourd’hui entre les maiins de kais Saied.
Mon combat est judiciaire pour tuer ce khouanji. Elle sait que pour tuer politiquement le gourou, c’est une autre femme tout aussi éloquente sui s’est chargée du travail de sape tout aussi long pour le destituer du perchoir et mettre fin à son musée des horreurs : Abir Moussi.
Venu gommer la femme de ce pays,
c’est ce qui est resté vivant dans ce pays qui l’a gommé : Ses femmes.
Oui, l’avenir est Femme dans ce bled. On ne le répétera jamais assez.
L’agitateur