Il s’agit du correspondant Ismail al-Ghoul et du photographe Rami al-Rifi, portant ainsi à 165 le nombre de journalistes tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre
Le bureau des médias gouvernementaux dans la bande de Gaza a annoncé, mercredi, que deux journalistes de la chaîne de télévision qatarie al Jazeera ont été tués dans un bombardement israélien ayant visé leur voiture dans la ville de Gaza.
« Ismail al-Ghoul, correspondant d’Al Jazeera, et le caméraman, Rami al-Rifi, ont été tués dans la ville de Gaza, ce qui porte le nombre de journalistes tués à 165 depuis le début de la guerre génocidaire contre Gaza », a affirmé le bureau des médias.
La même source a condamné « dans les termes les plus fermes le ciblage et la mort de journalistes palestiniens par l’occupation israélienne », tenant « Tel Aviv entièrement responsable de ces actes, de la perpétration de ce crime odieux ».
Le bureau a également appelé « la communauté internationale et les organisations internationales soutenant la presse dans le monde à dissuader l’occupation, à la poursuivre devant les tribunaux internationaux pour ses crimes continus et à faire pression sur elle afin qu’elle mette fin au génocide et au meurtre et à l’assassinat de Journalistes palestiniens ».
Les institutions palestiniennes et internationales avaient précédemment averti que l’armée israélienne vise les journalistes dans la bande de Gaza.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël, avec le soutien absolu des États-Unis, mène une guerre dans la bande de Gaza qui a fait plus de 130 000 victimes, entre morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 personnes portées disparues, au milieu de destructions massives qui ont coûté la vie à des dizaines d’enfants.
Israël poursuit la guerre malgré l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU stipulant un cessez-le-feu immédiat et malgré la comparution de l’État hébreu devant la Cour internationale de Justice, qui a exigé de prendre des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et pour améliorer la situation humanitaire à Gaza.
Source : Anadolu