Imen Salah Boukhari
«La Tunisie : pire pays pour les femmes dans le monde, selon un rapport américain»,est un article américain qui stipulait que la Tunisie est un pays où la femme vit excessivement mal (79ème parmi 80 pays devant la Bolivie selon le classement établi par le soi-disant rapport publié le 7 mars 2017).
Scandalisée, j’ai relu. Et là, je m’étais aperçue qu’il y avait un classement perfidement établi dont voilà quelques exemples :
– les Emirates : 27ème
– le Qatar : 38ème
– L’Arabie Saoudite : 43ème
– …
C’est une claire et malhonnête induction en erreur à travers des inexactitudes tellement loin de la réalité qu’elles paraissent d’une débilité inouïe.
Un classement si erroné qu’il ne peut en aucun cas être ni crédible ni fiable.
Si le CSP est une fierté pour la femme tunisienne, celle-ci continue la lutte pour l’acquisition de ses droits et libertés via un combat contre les inégalités et la stigmatisation auxquelles elle est confrontée. La Tunisie n’est certainement pas le paradis pour elle, mais elle y vit plus ou moins bien, tout en étant consciente qu’elle doit faire en sorte d’aller toujours de l’avant.
Nous sommes sans ignorer que l’une des réalités à laquelle Ennahdha a été confrontée lors de son règne était une bourguibienne qui n’avait pas l’intention de céder d’un pouce en matière de ses droits et libertés.
Ce que je conclue, par ailleurs, de cet article, c’est que certains pays se cassent le troufignon dans le but de faire une propagande mensongère de la condition de la femme tunisienne dans le but de nuire à son vrai statut, mais aussi de faire bénéficier certains pays (l’Arabie Saoudite, le Qatar…) dont les droits de l’homme sont le cadet de leurs soucis.
Imen Salah Boukhari