Soyons fous et osons y croire : l’Arabie de Mohammed Ben Salman (MBS), le bastion de l’islam rigoriste, avance, un peu trop rapidement, sur la voie de la « Déwahabisation » à grand renfort de feux d’artifice, de Rock fiévreux et explosif et bientôt, pour la première fois, du Rally automobile Paris-Dakar…
Autant de « Coups Médiatiques » nécessaires pour faire taire les critiques à l’encontre du régime, sur son bilan en matière de Droits de l’Homme (surtout après « l’Affaire Khashoggi »), sur son enlisement dans la Guerre contre le Yémen, sur la vaste Purge visant les opposants et les rivaux de MBS, emprisonnés ou contraints à l’exil ou à lui prêter allégeance.
Après la réouverture des CINÉMAS, l’autorisation donnée aux FEMMES de CONDUIRE, l’organisation d’un «Woodstock» à la saoudienne avec la participation d’une brochette de DJ internationaux et de jeunes femmes, débarrassées du voile et parfois de la longue robe noire, se trémoussant et se déhanchant aux côtés des hommes, voici que le gouvernement autorise, pour la première fois, les Festivités du Nouvel An, naguère encore considérés comme une « Hérésie ». Saoudiennes et Saoudiens ont pu goûter au Compte à Rebours en chiffres de lumière, à un monumental Feu d’Artifice agrémenté de musique sirupeuse et de jets d’eau verticaux. L’instant, historique, est immortalisé par des dizaines de smartphones. « Happy New Year Riyadh ».
De nombreux magasins et restaurants défient de plus en plus ouvertement la sacro-sainte FERMETURE PENDANT LES PRIÈRES même lorsque la police religieuse, désormais impuissante, exhorte les passants à entrer dans les mosquées. (A SUIVRE)
Une « Thérapie de Choc Culturel » à la MBS, osent renchérir des « spécialistes » de l’Arabie saoudite.
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Habib Trabelsi