Si le coronavirus a bousculé quelque chose, c’est bien notre religion musulmane et sa pratique dans su moins trois de ses piliers : la salat, le hadj et le jeune du ramadan. Bouleversée en tout. Il l’a littéralement effacée dans ses formes et dans le parti politique qui s’en est emparé . Perdu lui aussi sans sa propagande . Pas de mosquées, pas d’imams, pas d’ablutions, pas de midha, pas de hadj ni de Omra, plus de vendredis, prêches. L’islamisme se perd. Plus de zakat et même quand des députés en demandent, ils se font huer. Les morts leur échappent aussi. Plus d’enterrements comme avant selon leurs rites, leur timing, leurs procédures et leur classification. Plus de clergé, plus d’intermédiaires. Plus de Mufti, plus de Ministère des affaires religieuses. Plus d’Allah presque, sauf la cacophonie d’une cassette désespérée qui criera encore une fois tout son désarroi du haut des minarets.
C’est dire si Dieu est une croyance et une spiritualité dans l’intimité. Tout le reste n’est que commerce de Dieu.
L’agitateur