Aymen Hacen , un clown merdique infatué de lui-même

Il m’est arrivé de rencontrer des gens médiocres, mégalos et lâches, mais Aymen Hacen en est la quintessence même !

Il est mégalomane et vaniteux, c’est un cuistre fieffé. Avant 2011, il encensait à longueur de colonnes le régime de Ben Ali, notamment dans le quotidien « La Presse de Tunisie », du temps où Mansour M’henni dirigeait ce journal. Depuis la chute de Ben Ali, il essaye de se faire passer pour un intellectuel trotskyste.

D’ailleurs, il ne fait qu’imiter de façon grotesque le look des intellectuels gauchos du quartier latin. C’est un clown infatué de lui-même, qui se la joue franchouillard et qui prétend à un destin aussi glorieux que celui de Sartre et Camus, alors qu’en réalité il ne fait que sculpter ses matières fécales pour en faire des livres merdiques que personne ne lit.

Il y a de cela quelques années, j’ai eu une passe d’armes avec ce minable sur Facebook. Il est entré dans une colère noire et s’est répandu en insultes, après que je lui aie craché ses quatre vérités à la face. Il m’a même provoqué en duel dans ce moment de colère. J’ai accepté.

Et, pour qu’il soit présent au rendez-vous, pour qu’il soit accompagné de quelques camarades militants et ne me pose pas un lapin, nous nous sommes donné rendez-vous au centre-ville de Tunis, à l’avenue de la Liberté, devant la porte d’entrée de l’immeuble qui abrite le parti Ettajdid (actuel El Massar). Bien entendu, il s’est dégonflé. Bien pis, il s’apprêtait à me dénoncer à la police. Un ami commun est intervenu pour l’en dissuader.

C’est un prétentieux qui prétend être ce qu’il n’est pas, à savoir un intellectuel engagé. Il se donne quotidiennement en spectacle et s’évertue à projeter de lui-même une image qui corresponde à celle de l’intellectuel-engagé-de-gauche de type sartrien ou camusien. En réalité, ce n’est qu’un fanfaron imbu de lui-même et qui fait semblant de s’engager dans la sphère publique et de participer aux débats qui agitent la société tunisienne.

Sa seule perspective à court terme est de contempler son nombril, notamment en impressionnant quelques simplets sur Facebook et en insultant ceux qui le renvoient à sa propre médiocrité, ceux qui le ramènent à sa dimension véritable. Sinon, il rêve d’une « gloire littéraire » qui ne saurait lui appartenir un jour. Ce scribouillard pédant ne se rend pas compte qu’il est en train de courir derrière un mirage.

Bref, Aymen Hacen est un mégalo faiblard qui tente de se faire passer pour un écrivain et un intellectuel engagé de type « quartier latin », lorsqu’en réalité il incarne à lui seul la médiocrité intellectuelle, voire la médiocrité sous toutes ses formes.

Pierrot LeFou

P.-S. : Aymen Hacen a plusieurs cordes à son arc. En effet, aux multiples talents mentionnés ci-dessus et aux brillantes vertus qui le caractérisent, s’ajoute une vocation des plus « honorables » pour un « prof de lettres » à l’Ecole Normale Supérieure de Tunis, pour un « intellectuel »… Le plagiat. L’écrivain-poète tunisien, Hassouna Mosbahi, l’a appris à ses dépens. Eh oui, les mots n’ont plus de sens dans ce pays, et encore moins les fonctions et les titres !

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FIP 2019.
Communiqué.

L’équipe du FIP annonce au public qu’ Aymen Hacen ne figure plus parmi les invités du festival. Cette décision a été prise en considération des accusations qui ont été émises à son encontre. Bien entendu, les supports de communication du FIP seront modifiés en conséquence.

P.S. Par ailleurs, je m’excuse à titre personnel, auprès de tous mes amis et lecteurs pour mon manque de vigilance car, comme beaucoup, j’ai été surpris par la situation prévalant à l’heure actuelle.

Hatem Bourial

Voici des témoignages de victimes parus sur la page Facebook du groupe EnaZeda, la célèbre Coalition contre le harcèlement et les violences sexuels :

Même les anciens élèves des écoles normales supérieures de Lyon, Fontenay-aux-Roses et Saint-Cloud sont entrés en lice . Avec l’entrée en lice des anciens élèves des ENS françaises susmentionnées, la campagne a pris une tournure qui dépasse le périmètre de l’école normale sup de Tunis

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J’exprime ma solidarité publique avec les étudiantes de l’ENS de Tunis qui dénoncent le harcèlement, les agressions sexuelles et les viols présumés d’Aymen Hacen. #EnaZeda #MeToo #Moiaussi

Il y a 10 ans, ce prédateur faisait déjà de même à l’ENS de Lyon (j’y étais). Sauf que maintenant il est prof titulaire et il abuse de cette position de pouvoir.

J’étais sa colocataire à l’ENS de Lyon (ce n’était pas une colocation choisie !). Je connais deux personnes qui l’ont accusé de viol (sans compter les multiples accusations de harcèlement et d’agressions). Il y a eu plusieurs mains courantes déposées contre lui, une plainte, et l’école n’a à peu près rien fait, elle a surtout attendu qu’il parte.

La plainte en France a été classée sans suite. L’enquête n’a pas été sérieuse : la police ne m’a même pas interrogée alors que j’étais la colocataire d’Aymen Hacen et que j’étais présente la nuit de l’agression présumée… (j’ai entendu des éclats de voix, et le lendemain j’ai croisé la victime qui m’a montré des traces de coups).

Cela fait des années que les étudiantes de Tunis dénoncent ces agissements. Aujourd’hui, c’est lui qui menace de les poursuivre en diffamation. Il dispose de soutiens politiques, et ses victimes craignent que le scandale soit étouffé. Elles ont besoin de notre soutien.

Ça fait au moins 10 ans qu’il est accusé de commettre ces méfaits. Conformément aux demandes des étudiantes, Aymen Hacen doit être exclu. Personnellement, je demande à mes collègues de veiller à ne pas lui donner davantage de pouvoir et de visibilité.

Vous trouverez ici des photos d’un événement qui s’est tenu le 02 décembre contre le harcèlement sexuel à l’ENS de Tunis et le lien de la page facebook (l’équivalent de « balance ton porc») où Aymen Hacen a été « balancé » et pour laquelle il menace de poursuivre des étudiantes en diffamation.

Si vous avez été victime d’Aymen Hacen ou témoin de ses agissements, je vous invite à écrire au recteur de l’université de Tunis (habib.sidhom@gmail.com), au directeur de l’ENS de Tunis (othman.hasnaoui@ens.rnu.tn) et au président de l’université de Tunis (habib.sidhom@gmail.com). Vous pouvez aussi témoigner sur cette page fb qui a recueilli les témoignages (enazeda)

Merci de faire tourner ce témoignage.

Il va sans dire que si des journalistes me suivent et désirent couvrir cette histoire et cet exemple d’un #metoo tunisien, j’aurais des contacts à leur fournir parmi les étudiantes mobilisées à l’ENS de Tunis.

Laelia Véron