Les chemins du seigneur sont impénétrables et pourtant l’Etat tunisien persiste et signe. Pour nous garantir une place au paradis, l’Etat veut dépenser en 2019 la coquette somme de 121,847 millions de dinars contre 105,305 l’année dernière .C’est que l’inflation a gagné aussi les transports en commun vers le bon Dieu . Mais là c’est pas encore fini . Les 121 milliards c’est juste pour entretenir les 5600 mosquées, bus vers le paradis, et les 75000 chauffeurs de Bus chargés de nous y emmener (Imams khatib, mouderess, imams khoms, mounadheffs plus le ministre chef de cette entreprise des transport au Paradis, appelons là la STP et tous ses gros bonnets de directeurs généraux et de ses directeurs régionaux …Faut rajouter à ça , les dépenses non comptabilisées sur le budget du ministère : Les 9 800 hadjis et 12 000 D en devises par tête de pipe sans compter les membres de la délégation officielle (430) et les pèlerins au nombre de 750 hojjej à l’œil sur la bourse du contribuable, plus 50 000 autorisés à faire la Omra auxquels il faudra rajouter le million de têtes de moutons égorgés, décimés, pour l’Aid el Kebir. .
Vous dites qu’il y a des trous dans le budget de l’Etat pour terminer l’année et que vous êtes obligés d’emprunter ?
Éliminez le ministère des affaires religieuses , ne payez plus les imams pour emmener les fidèles vers Dieu qui sait seul les rétribuer à leur juste valeur, n’en faites plus un métier mais un bénévolat surtout que le chemin vers lui est personnel et sans transport en commun. Obligez les mécènes donateurs en climatiseurs surpuissants de prendre en charge les factures d’électricité qui en résultent, ayez le courage de dire non au hadj comme en Iran et abstenez vous de laisser massacrer le cheptel comme au Maroc
Vous verrez que si l’Etat s’abstient d’investir pour forniquer avec les belles vierges de l’au-delà, il n’aura pas à subir les genoux fripés de Christine Lagarde ici bas.
Fadhi Ch’ghol