Ce matin , j’ai vu et écouté Faten Fazaa dans une émission avec Hédi Zaim et j’ai vraiment pris mon pied. De l’audace, du courage et de la légèreté dans la profondeur et une liberté d’esprit ont égayé ma matinée.
Cette dame a rompu avec le conservatisme, les mauvaises traditions et la pensée ambiante pour faire du plaisir son noble combat.
Oui j’aime ce qu’elle écrit. Elle y met du cœur, de l’enthousiasme et de la folie salvatrice pour sortir des sentiers battus et de la peur du regard des autres.
Bien dans ses bottes, elle ne réclame pas le prix Nobel de la littérature mais elle parle librement de son vécu et partage ses émotions et ses angoisses avec ses lecteurs qui sont de plus en plus nombreux.
On s’extasie bien en écoutant » ta7t el yasmina fillil ou yam le3youn ezzarga » écrites en dialecte tunisien comme on s’extasie en écoutant « al atlal ou ayathounnou » écrites en arabes littéraires.
Le dialecte c’est la langue des tunisiens et dans cette langue, on peut exposer ses sentiments et ses sensations avec douceur, gravité, légèreté et précision!
Les plus belles chansons de Bayram Ettounsi (j’adore ce prénom) sont écrites en dialecte.
Faten Fazaa sait faire parler son cœur et son âme. Elle le fait avec délicatesse dans un tunisien sucré salé. Elle caresse ses lecteurs avec la générosité d’une grande écrivaine et d’une authentique tunisienne.
Je la félicite et je l’encourage à insister et à persister pour notre plus grand bonheur!
Merci Madame!
!..AH..!
Ps: quand il s’git de lecture, ma femme et moi nous divergeons. Sur Faten Fazaa, nous sommes bien sur la même longueur d’onde!
Ali Gannoun