Qui peut encore douter de l’exemplarité des femmes tunisiennes?
Avant les fêtes, j’ai ainsi eu le privilège de remettre à la Résidence de France à la Marsa l’ordre de chevalier de la Légion d’honneur à Hélé Béji, essayiste, romancière et fondatrice du Collège international de Tunis.
L’exigeant travail de cette intellectuelle tunisienne de premier plan sur la décolonisation, sur l’émancipation au sens le plus large du terme fait d’elle une des grandes penseuses du monde arabe.
Avec son autorisation, car elle n’avait réuni autour de nous que les siens, je publie une photo souvenir de ce moment de grâce lors duquel Hélé nous a parlé avec conviction de ce que signifiait l’exemplarité et, hélas, du manque de figures exemplaires dans nos sociétés.
J’en profite pour saluer une autre Tunisienne, également faite chevalier de la Légion d’honneur au 1 janvier 2019: Sonia Bahri, née et élevée à Tunis, et haute fonctionnaire à l’Unesco, grande spécialiste des questions d’éducation, de sciences, d’enseignement supérieur et de recherche.
En 2019, plus que jamais, célébrons, y compris hors du pays, les femmes tunisiennes qui donnent l’exemple au reste d’un monde souvent beaucoup trop masculin!
Olivier Poivre d’Arvor , ambassadeur de France à Tunis
