Yaoum el 7achr ! Un grand jour ce jour du jugement dernier,avec ses moindres détails où toute l’humanité désemparée, affolée, s’affaire et s’active dans tous les sens à rechercher un protecteur, un piston pour resquiller dans un paradis gardé par un Dieu très en colère qui semble débordé .
Toute l’humanité entend dire qu’il faut s’adresser à un piston solide et chaque peuple s’adresse à son prophète : Adam. Mais celui ci leur répète :
نفسی نفسی ان اللہ لغاضب علیکم ۔
Puis ils se rabattent sur Abraham, puis nouh, puis Moise , puis Jésus . Tous répètent la même phrase :
نفسی نفسی ان اللہ لغاضب علیکم
Jusqu’à arriver au prophète Mohamed, l’ultime recours de cette humanité affolée :
امتی امتی ان اللہ لغاضب علیکم ولکنی ساشفع عنکم وموش الکل زادۃ
Je me permets de rapporter ces dires à ma manière bitasarroff – Je peux me permettre-. Ce n’est pas le Coran , mais rapportée par ce tout faux Sa7ih El Boukhari 230 ans après la mort du prophète 3an , 3an , 3an à remonter deux siècles et demi de colportages pour nous dire que Abou hourayra a cru entendre cette histoire de la bouche du prophète .
Mais qu’en déduire de cette histoire que raconte Sa7ih el Boukhari comme s’il y était ?
1- Pourquoi Dieu est il en perpétuelle colère contre ses créatures ? Pourquoi
2- Pourquoi ce comportement égoïste de Nafsi nafsi de tous les prophètes et démerdez vous avec lui?
3- Pourquoi le dernier ne reconnaît que sa oumma à lui et encore, pas toute sa oumma ? Mais qu’a fait sa oumma de particulier pour qu’il la pistonne ?quel est le sort de toute l’humanité qui a existé avant lui ?
J’ai écouté cette histoire à dormir assis, sur le perron de mon immeuble jouxtant mon immeuble, beaucoup de fois sans la clope cette fois et avec de moins en moins de foi : Mes circonvolutions cérébrales me trahissaient à agiter des idées et des questionnements qui me faisaient mal au foie. Me suis mis debout pour remonter dans mon appart quand les prieurs sortaient béats . Quelques voisins de mes connaissances m’adressaient des conseils remontrances 7assanetes pour eux : hein ya si kamel ! Quand est ce que tu vas venir avec nous ? « Rabbi yehdi » répondis-je en courant vers ma chakchouka bel foul qui mijotait toujours, vers mon Dieu à moi qui ne ressemble en rien au leur.
Joumou3a Moubaraka
Fadhi Ch’ghol