Après la représentation de l’orchestre symphonique russe de Guerguiev et les célébrations musicales sous l’égide du président syrien un an auparavant, la musique est de retour à Palmyre. Cette fois, le vent de liberté a inspiré de jeunes musiciens syriens.
Le 4 mars ,des musiciens jouent pour les journalistes lors d’un déplacement organisé par l’armée syrienne. Angel Dayoub interprète le célèbre refrain arabe: «Nous sommes de retour, ô mon amour». «Je veux jouer de la musique et chanter partout où Daech a été chassé car ce groupe hait la chanson et interdit de jouer d’un instrument», ajoute-t-elle sur un ton de défi. Des explosions étaient encore audibles. Au loin, les combats continuent. «Daech, ce sont les ténèbres mais la musique, c’est la lumière», lance la chanteuse.
Les trois mois sous l’occupation du groupe terroriste Daech sont derrière. La musique a fait son retour dans la ville de Palmyre, reprise par les forces gouvernementales soutenues par la Russie le 2 mars. Dans les images visibles ci-dessous, on peut reconnaître la jeune chanteuse Angel Dayoub se préparer en compagnie d’instrumentistes.
La jeune femme interprète ensuite le célèbre refrain arabe : «Nous sommes de retour, ô mon amour», issu d’une célèbre chanson de Fayrouz, la diva libanaise.
Des monuments historiques datant de plusieurs centaines d’années ont été détruits par le jihadistes de Daech pendant leur occupation de la ville, de mai 2015 à mars 2016, puis de décembre 2016 à mars 2017.
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