L’industriel Bosch, leader mondial des équipementiers automobiles, a annoncé vendredi 22 novembre prévoir 5 550 nouvelles suppressions de postes dans le monde, principalement en Allemagne, alors qu’une vague de plans sociaux touche toute la filière en Europe.
La société basée dans le Bade-Wurtemberg dans le Sud-Ouest du pays avait déjà annoncé 7000 suppressions d’emplois au printemps. Vendredi 22 novembre, Bosch a rendu public une nouvelle vague de réductions d’effectifs presque aussi importantes. La suppression de 5500 postes dans le monde, dont une grande majorité en Allemagne, aurait lieu d’ici à 2030.
« La production mondiale de véhicules va stagner cette année à environ 93 millions d’unités, voire même légèrement reculer par rapport à l’année précédente », a expliqué le groupe allemand dans un communiqué.
3 850 emplois supprimés en Allemagne
Parmi les emplois touchés par ces nouvelles annonces, 3 850 se trouvent en Allemagne, notamment dans les usines de Hildesheim (nord) et de Schwäbisch Gmünd (sud). Les emplois touchés par ces nouvelles annonces concernent la division automobile du groupe dans les activités liées à l’électrification des véhicules. L’unité qui met au point les logiciels pour la conduite autonome est aussi frappée.
L’économie allemande, dont l’industrie automobile est l’un des piliers, est particulièrement touchée par les difficultés du secteur. Comme d’autres sociétés, Bosch souffre de la baisse de la demande, du retard dans la transition vers l’électrique et de la concurrence chinoise qui produit à des coûts sensiblement inférieurs.
D’autres fabricants allemands de pièces automobiles ont, eux aussi, annoncé des suppressions d’emploi ces derniers mois, comme Continental, Schaeffler ou ZF.