Le Département d’État américain a donné son feu vert à une potentielle vente d’armement au Royaume du Maroc, portant sur des missiles sol-air portables FIM-92K Stinger Block I ainsi que des équipements connexes, selon un communiqué de la DSCA.
L’administration américaine a approuvé , mardi 15 avril , la vente au Maroc de 600 missiles antiaériens portables Stinger et leur équipement, pour une valeur de 825 millions de dollars (730 millions d’euros). L’opération avait déjà été approuvée par le département d’État, mais l’annonce de l’Agence américaine de coopération en matière de défense et de sécurité (DSCA) fournit la notification nécessaire au Congrès pour autoriser la transaction.
«Le Maroc compte utiliser ces équipements et ces services de défense afin de moderniser ses forces armées et étendre ses options de défense antiaérienne à courte portée», a commenté la DCSA dans un communiqué. «Cette vente permettra d’améliorer la capacité du Maroc de répondre aux menaces présentes et à venir», a-t-elle ajouté.
Ces armements permettront en outre d’augmenter «l’interopérabilité» de l’armée marocaine avec celles des États-Unis et d’autres pays alliés, selon le communiqué. Le Maroc s’était rapproché des États-Unis sous le premier mandat de Donald Trump (2017-21).
La semaine dernière, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a réitéré le soutien des États-Unis à «la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental», en recevant son homologue marocain, Nasser Bourita, à Washington. En échange du soutien américain à ses positions, décidé fin 2020 par Donald Trump, le Maroc avait accepté de normaliser ses relations avec Israël, dans le cadre des accords dits d’Abraham, conclus avec une série de pays arabes sous l’égide des États-Unis.