Moscou prête à accueillir une réunion entre les dirigeants palestinien et israélien

serguei lavrov ministre russie« Nous sommes toujours prêts » à « accueillir une réunion entre les dirigeants palestinien et israélien » : Sergei Lavrov

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a déclaré ce mercredi que son invitation pour discuter des perspectives de relance des négociations sur le conflit israélo-palestinien est toujours valable, lors d’une conférence à Abu Dhabi, selon l’agence de presse Reuters.

« Nous étions disposés l’an dernier, à accueillir une réunion entre les dirigeants palestinien et israélien, et nous sommes toujours prêts à le faire cette année », a indiqué le ministre russe.

La proposition de Lavrov avait été accueillie favorablement par les deux parties mais aucune date n’avait été fixée pour cette rencontre, qui aurait lieu à Moscou.

Le chef de la diplomatie russe avait annoncé dans un premier temps un rendez-vous pour septembre, qui n’avait pas abouti.

La Russie est un médiateur qui « peut jouer un rôle positif, crédible et plus équilibré », avait indiqué un haut responsable de l’Autorité palestinienne, contrairement aux « États-Unis qui n’ont aucune intention de faire pression sur Israël », avait-il ajouté.

Les négociations entre Israël et Palestine sont au point mort depuis deux ans, et la dernière rencontre officielle entre Benyamin Netanyahou et Mahmoud Abbas remonte à 2010 à Washington.

Israël a entamé le 1er février l’évacuation de la colonie d’Amona, mais a annoncé en compensation la construction de logements supplémentaires en Cisjordanie occupée.

Colonisation à outrance 

Les policiers israéliens sont montés en file indienne, à pied et apparemment sans armes, sur la colline où se trouve Amona, en Cisjordanie, afin d’en évacuer les 200 à 300 résidents, a rapporté l’agence AFP, mercredi 1er février. Mardi 31 janvier, les autorités ont donné aux colons 48 heures pour s’exécuter.

Enjeu d’une bataille politique et légale de plusieurs années, Amona est vouée à la démolition sur décision de la Cour suprême israélienne, qui l’a jugée illégale au regard du droit israélien parce que construite sur des terres privées palestiniennes.

Les 200 à 300 habitants d’Amona, qui ont presque toujours vécu là, ont jusqu’alors refusé de partir de leur plein gré. Selon eux, toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, appartient à la terre biblique d’Israël et ils sont trahis par leur propre gouvernement

Si les autorités ont entamé l’évacuation de la colonie d’Amona, Israël a annoncé dans la nuit du mardi 31 janvier au mercredi 1er février la construction de 3 000 logements israéliens en territoire palestinien occupé. Depuis le 20 janvier et la prestation de serment du nouveau président américain, l’Etat juif a autorisé la création de 6 000 nouveaux logements en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

La communauté internationale ne fait pas de distinction entre les colonies israéliennes en Cisjordanie palestinienne et les considère toutes comme illégales.

Avec agence