L’administration du nouveau président des Etat-Unis , Donald Trump , a menacé les Palestiniens de remettre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) sur la liste des organisations considérées comme terroristes par le département d’État des États-Unis, si l’Autorité palestinienne tente de poursuivre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI), rapporte mercredi 1er février le journal israélien Haaretz
Selon le journal israélien, le président Trump a signé la semaine dernière un décret qui préconise le classement de l’OLP sur la liste des organisations considérées comme terroristes par le département d’État des États-Unis, l’expulsion du personnel diplomatique du Fatah et l’arrêt de l’aide financière américaine à l’Autorité palestinienne si les Palestiniens saisissent la CPI.
Une loi bipartisane, adoptée par le Congrès américain et bloquée sous l’administration Obama, est à l’origine de ce décret.
En 2015, les Palestiniens ont intégré la CPI avec l’intention d’y faire juger les dirigeants israéliens pour crimes de guerre ou crimes liés à l’occupation.
Concernant sa politique envers Israël également, Donald Trump a déjà tenu à marquer sa différence radicale avec celle de son prédécesseur. Selon le New York Times, le président américain a demandé de préparer un décret présidentiel qui prévoira de réduire l’aide américaine à l’ONU ou à d’autres agences internationales qui reconnaîtraient l’Autorité Palestinienne ou l’OLP comme « Etat de Palestine ». Selon le quotidien newyorkais, l’aide américaine, qui couvre 40% du budget des Nations-Unie, baisserait de 40% au moins.
Ce même décret prévoit également des mesures financières contre tout organisme international qui tentera de contourner les sanctions encore en vigueur contre l’Iran et la Corée du Nord ou qui coopérera avec des organisations terroristes.
La loi fédérale exige cependant déjà que les Etats-Unis cessent leur financement aux agences des Nations unies qui « accorde à l’OLP le même statut qu’aux états membres. »
Cette loi, promulguée en 1990, est celle qui a obligé l’ancien président Barack Obama à arrêter de financer l’UNESCO en 2011, quand la branche culturelle des Nations unies a accepté la candidature palestinienne.
Sources : lemondejuif.info et timesofisrael.com