Depuis plus de 3 ans, et quand j’étais à la Direction Générale des Programmes, j’ai défendu corps et âme l’introduction de la philosophie (الإيقاظ الفكري) à l’école primaire. N’ayant pas la science infuse, j’ai fait recours à des compétences du primaire qui maîtrisent parfaitement ce thème en primaire.
J’étais intimement convaincue que le fait d’enseigner la philosophie aux enfants dès leur entrée à l’école primaire, c’est bien les outiller afin qu’ils pensent par et pour eux-mêmes, comme ils seront appelés à le faire étant adultes, et qu’ils puissent dialoguer ensemble de façon critique, créatrice et auto-correctrice. Car la pratique de cet enseignement dès le jeune âge pourrait être aussi et surtout une voix à explorer contre l’intégrisme religieux.
Tout ça pour dire que ceux qui prétendent avoir eu cette initiative ne font que de l’auto-tromperie fonctionnelle.
Le réel problème, qu’ils sont incapables de reconnaître , est que j’ai fait en sorte de défendre mon pré carré sur lequel ils ont empiété sans aucune organisation au préalable.
Mais, en désespoir de cause, ils ont eu l’improbité de détourner le problème.
Et je suis certaine que des gens d’une pareille mauvaise foi et irresponsabilité ne peuvent faire montre d’une quelconque rédemption.
Imène Ben Mohamed Salah