Les analystes politiques prétendent qu’une confrontation se profile à l’horizon entre Rached Ghannouchi et Kaïs Saïed. Certains progressistes s’en réjouissent, pas moi, parce que ce serait une guéguerre entre l’islam politique et le panarabisme identitaire mâtiné de révolutionnarisme conservateur.
Les Tunisiens francophones, francophiles et européanisés ne représentent plus grand-chose dans ce pays. Le commun des Tunisiens les considère comme des parasites de culture étrangère, il voit plus en eux un danger pour l’authenticité de sa foi et de sa culture arabe qu’une richesse.
Fa bi7aïthou, la confrontation entre Ghannouchi et Saïed m’en touche une sans faire bouger l’autre. Pô concerné.
Pierrot LeFou