La Suisse serait disposée à accueillir un sommet entre Trump et Poutine

La Suisse serait disposée à accueillir un sommet entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine, s’ils en faisaient la demande, a rapporté le quotidien helvétique Le Temps. Donald Trump a pour sa part déclaré que son équipe s’attelait à l’organisation d’une telle rencontre.

«À la suite du sommet du Bürgenstock, l’Ukraine, la Russie et les États-Unis ont été régulièrement informés de notre disponibilité à soutenir tout effort diplomatique permettant d’établir la paix», a déclaré au journal Le Temps Nicolas Bideau, le chef de la communication du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Dans cet article publié le 10 janvier, le quotidien helvétique a précisé que, si la Suisse était disposée à accueillir une telle rencontre, les présidents des États-Unis et de la Russie «devaient en faire la demande». Berne «n’en prendra pas l’initiative», a-t-il ajouté.

Le même jour, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a salué la volonté de Donald Trump «de résoudre les problèmes par le dialogue», faisait savoir que Vladimir Poutine était «ouvert au dialogue» avec le président élu américain «sans condition préalable».

«C’est un sacré gâchis»

La veille, Donald Trump, qui doit prendre ses fonctions de président des États-Unis le 20 janvier, avait déclaré que son équipe était «en train d’organiser» une rencontre avec Vladimir Poutine, qui «veut nous rencontrer», le tout afin d’«en finir avec cette guerre» en Ukraine.

«C’est un sacré gâchis», avait ajouté Donald Trump, réitérant sa volonté, maintes fois affichée durant sa campagne, de mettre rapidement fin au conflit ukrainien s’il était réélu.

Mi-juin, le gouvernement suisse avait organisé à Bürgenstock un sommet sur l’Ukraine, ambitionnant alors de se pencher sur la paix, mais sans la Russie. Une initiative dénoncée par Moscou. Cette absence avait, notamment, poussé la Chine à décliner l’invitation.