Bizarre ce peuple qui est unanime, si on le sondait, à etre contre ce pouvoir qui n’a plus comme soutien que les robots informatiques logés en Malaisie et un pelé et deux tondus de chroniqueurs imposés aux télés.
Le problème est que cette unanimité dans l’opposition s’effrite dès qu’il s’agit de manifester contre ce pouvoir. Une manif tristement peu mobilisatrice où braillaient Samir Dilou et Mohamed Nejib chabi devant une poignée d’individus du côté du théâtre municipal( photo ci-bas ), mais une manif autrement plus imposante, une vraie celle là, organisée à l’autre bout de Tunis par le PDL et Abir Moussi ( photo ci-haut et vidéo ci-bas ) . Le reste des tunisiens sont des râleurs pacifistes qui subissent, souffrent mais ne s’engagent pas. Blasés. Dégoûtés, écrasés par 14 ans de médiocrité qui ne cesse pas de perdurer.
Bref. Faut savoir que le commun diviseur de cette opposition ont toujours été les islamistes et la nahdha. Partout dans le monde d’ailleurs en palestine où ils font bande à part comme chez nous. Qui ne voudrait pas manifester à côté des Chebbi, des hammas des militants des droits de l’homme , des femmes democrates et de tous les militants sincères qui aiment bien leur pays, s’ils ne s’étaient pas embarqués dans cette galère des islamistes avec Samir Dilou et les autres barbus? A défendre l’indefendable, le ghannouchi, le bouchkaka, le bHiri et toute la bande des banou koulayb qui ont assassiné chokri et brahmi et semé la graine de l’ignorance dans une croyance de leur guru qui considérait que la femme est un réceptacle à spermatozoïdes pour pondre des soldats de Dieu.
D’aucuns nous diront qu’ils ont droit d’exister politiquement. C’est ça la démocratie. Ça n’a rien d’une démocratie si j’en crois feu Mohamed Charfi mon prof de droit qui nous enseignait que les rudiments d’une démocratie n’a rien à voir avec des élections avant de s’entendre sur un socle de base sur lequel repose tout pays qui respecte ses habitants : Les traiter tous en CITOYENS sans distinction de confession , de sexe, de race, de religion et ne pas accepter de parti qui vienne nous dire que que la femme est une couveuse qui doit rester chez elle ou qu’un citoyen tunisien de confession juive ou athé n’a pas le droit de se présenter aux élections présidentielles. La démocratie disait le grand si Mohamed Charfi c’est le respect des minorités. La nahdha qui a foutu la zizanie dans notre TUNISIANITÉ en nous important l’islam des wajdi ghenim et de Qatar n’aurait pas dù exister min aslihi . De même tous ceux qui veulent inverser de fond en comble le pouvoir en faisant table rase de tout , de notre manière de vivre ensemble de tunisiens en nous dirigeant vers l’inconnu avec des théories bizarres que personne ne pige. Eux aussi bousculent ce socle commun et le pietinent et ne peuvent pas exister en démocratie.
Finalement ! Qui peut nous réunir de nouveau autour de ce socle de base ? C’est Abir Moussi qui a combattu l’islamisme. Et c’est toujours Abir Moussi qui refuse de les remettre en selle sous prétexte de leur droit d’exister politiquement. Les deux manifs d’aujourd’hui contre la dictature de kais saied , celle ridicule de jabhat el khalass et l’autre du PDL et de Abir Moussi en sont la parfaite illustration. Le peuple ne s’y trompe pas. Il s’est rangé autour d’elle.
L’agitateur