L’Irlande appelle ses ressortissants à quitter le Liban

En raison de l’escalade des tensions à la frontière entre le Hezbollah et Israël et après les Pays-Bas et l’Allemagne , c’est autour de l’Irlande d’appeler ses ressortissant à quitter le Liban

L’Irlande a appelé, jeudi, ses ressortissants à quitter le Liban et à annuler leur voyage en raison de l’escalade des tensions à la frontière entre le Hezbollah et Israël.

Le ministère irlandais des Affaires étrangères a mis en garde dans un communiqué contre la possibilité d’une tension accrue à la frontière, qui pourrait rendre le départ du Liban difficile, appelant tous ses ressortissants à partir à bord des vols opérationnels actuellement.

Le ministère des Affaires étrangères a également mis en garde ses ressortissants contre tout voyage au Liban, soulignant qu’il n’y a pas d’ambassade d’Irlande dans la capitale, Beyrouth.

La diplomatie irlandaise a souligné qu’il n’y a qu’un consulat honoraire à Beyrouth, demandant à ses ressortissants de contacter l’ambassade d’Irlande dans la capitale égyptienne, Le Caire, en cas d’urgence.

Ces dernières semaines, l’intensité de l’escalade entre Israël et le Hezbollah s’est accentuée. Cela fait craindre le déclenchement d’une guerre globale, en particulier lorsque l’armée israélienne a annoncé il y a plus d’une semaine qu’elle avait approuvé des plans opérationnels pour une « attaque massive » contre le Liban.

Des pays comme les États-Unis, la Russie, le Canada, l’Allemagne et les Pays-Bas ont demandé à leurs ressortissants de quitter immédiatement le Liban, en raison du risque d’escalade potentielle à la frontière avec Israël.

Il convient de noter qu’Israël occupe depuis des décennies les terres libanaises du sud, les hauteurs du Golan syrien, ainsi que les territoires palestiniens.

Les factions qui affrontent l’armée israélienne depuis le Liban se disent solidaires de la bande de Gaza, exposée depuis le 7 octobre à une guerre israélienne avec le soutien absolu des États-Unis.

Jeudi, la guerre contre Gaza avait fait plus de 124 000 morts et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants.

Israël poursuit cette guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU pour y mettre fin immédiatement, et les ordres de la Cour internationale de Justice de mettre un terme à l’invasion de Rafah (sud), et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.