Netanyahu reconnaît avoir donné son feu vert à l’attaque aux bipeurs du Hezbollah au Liban

Le Premier ministre israélien a reconnu , ce dimanche , pour la première fois avoir validé l’attaque menée contre le Hezbollah libanais en septembre, a indiqué à l’AFP son porte-parole. Les explosions de bipeurs et talkies-walkies piégés ont fait 39 morts et près de 3.000 blessés, selon les autorités.

Les explosions mortelles de bipeurs et talkies-walkies piégés en septembre dernier au Liban avaient interrogé dans le monde entier. Si cette opération spectaculaire portait la marque du Mossad, le puissant service de renseignement extérieur israélien, Israël ne l’a jamais ouvertement revendiquée ni commentée. Revirement de situation ce dimanche puisque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reconnu pour la première fois avoir donné son feu vert à cette attaque contre le Hezbollah libanais, a indiqué à l’AFP son porte-parole, Omer Dostri.

S’exprimant lors du Conseil des ministres hebdomadaire, Benjamin Netanyahu a dit avoir autorisé cette opération, a indiqué le porte-parole, confirmant une information parue dans des médias israéliens.

Les explosions ont fait 39 morts et près de 3.000 blessés

Des bipeurs et talkies-walkies utilisés par des membres du Hezbollah avaient explosé les 17 et 18 septembre dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que dans le sud et l’est du Liban, des bastions du mouvement islamiste. Ces explosions avaient fait 39 morts et près de 3.000 blessés, selon les autorités libanaises.

Le Hezbollah est en guerre avec Israël. En soutien au Hamas palestinien dans la bande de Gaza, le mouvement islamiste a ouvert un front contre l’État hébreu le 8 octobre 2023, tirant quotidiennement sur le territoire israélien depuis le sud du Liban. Ces hostilités ont dégénéré en guerre ouverte le 23 septembre avec une campagne de frappes intenses israéliennes, principalement contre les fiefs du mouvement libanais. Le 30 septembre, l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre au Liban. Plus de 2.700 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, en majorité des civils, d’après le ministère libanais de la Santé.

Avec agences