Syrie : des groupes rebelles gèlent leur participation aux pouparlers de paix

victoire-armee-syrienne-alep-estDes groupes d’insurgés syriens ont fait savoir qu’ils interrompaient leurs discussions de paix avec les autres parties du conflit. Ils accusant les forces loyalistes d’avoir violé le cessez-le-feu en vigueur depuis quatre jours dans le pays.

Après avoir perpétré plus de 34 pilonnages contre les villes syriennes en 24 heures, une douzaine de groupes de l’opposition syrienne ont annoncé le gel des négociations à Astana en raison des violations du cessez-le-feu de la part de Damas.

Une douzaine de groupes rebelles syriens ont déclaré lundi 2 janvier qu’ils suspendaient toute discussion liée aux pourparlers de paix, en raison de supposées «violations» de la trêve qu’ils attribuent à l’armée syrienne, a rapporté l’agence AFP.

«Ces violations se poursuivant, les factions rebelles annoncent […] le gel de toute discussion liée aux négociations d’Astana», ont-ils indiqué dans un communiqué, en référence aux pourparlers de paix que doivent parrainer fin janvier au Kazakhstan la Russie, alliée de Damas et la Turquie, soutien de la rébellion.

Le gouvernement, de son côté, a aussi dénoncé des violations du cessez-le-feu par des combattants rebelles.

34 violations du cessez-le-feu

Dans l’espace des dernières 24 heures, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a enregistré 34 pilonnages réalisés par les rebelles.

Lors des dernières 24 heures, les provinces syriennes d’Alep, de Damas, de Lattaquié et de Hama ont été touchées par 34 tirs de groupes armés, a déclaré dans un communiqué le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. « En 24 heures, nous avons enregistré 34 tirs de la part des groupes armés de djihadistes dans les provinces syriennes de Damas (16), de Lattaquié (7), d’Alep (6) et de Hama (5) », signale le communiqué.

Négocié par Moscou et Ankara, la trêve est entrée en application le 30 décembre à minuit heure locale sur l’ensemble du territoire syrien, dans une nouvelle tentative de mettre un terme à un conflit de six ans. L’armée syrienne avait précisé alors que la trêve ne s’appliquerait pas organisations terroristes Daech et Jahbat Fateh al-Cham (une organisation proche d’al-Qaïda, anciennement baptisée Jahbat al-Nosra).

Avec agences