Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réitéré la nécessité d’éliminer les réseaux terroristes à Idleb, appelant le régime turc à respecter ses engagements au titre de l’accord de Sotchi.
Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu aujourd’hui à Munich, Lavrov a fait noter que les réseaux terroristes à Idleb continuent à prendre pour cible les positions de l’armée syrienne, les zones avoisinantes et la base russe de Hmeimim, soulignant la nécessité de mettre en œuvre l’accord de Sotchi sur Idleb.
Peskov : Nous continuons à soutenir la Syrie dans sa guerre contre le terrorisme
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a affirmé que son pays continue à soutenir la Syrie dans sa guerre contre le terrorisme jusqu’à l’éradication définitive de ce phénomène.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a réaffirmé que son pays continue à soutenir la Syrie dans sa guerre contre le terrorisme jusqu’à l’éradication définitive de ce phénomène.
Commentant les déclarations du président américain Donald Trump, Peskov a souligné, dans des déclarations faites aux journalistes, que les conseillers et les forces armées russes continuent à soutenir les forces armées syriennes dans la guerre contre le terrorisme, et regreté, à cette occasion, les actes terroristes intensifs dans le gouvernorat d’Idleb.
D’autre part, il a nié toute présence des forces russes en Libye.
Situation dans le nord de la Syrie
Le 26 janvier, l’armée syrienne a lancé une offensive dans l’ouest d’Alep à cause des pilonnages quotidiens de quartiers de cette ville par les terroristes. Ceux-ci se sont soldés par des dizaines de tués parmi la population civile. Les terroristes n’ont cessé de tirer sur la ville malgré le cessez-le-feu annoncé en janvier. Le 27 janvier, les troupes gouvernementales ont réussi à rompre les premières lignes de défense des terroristes dans l’ouest d’Alep.
Depuis, l’armée a annoncé avoir repris plusieurs localités, dont certaines hautement stratégiques.
En même temps, la situation dans la zone de désescalade d’Idlib, créée en 2018 par un accord entre Moscou et Ankara, s’est aggravée depuis la mort de 13 soldats turcs dans des bombardements des forces gouvernementales syriennes. Ankara avait de son côté annoncé la «neutralisation» de 76 soldats syriens en représailles , information démentie par les russes .
12 postes d’observation turcs se situent dans le gouvernorat syrien d’Idlib. Depuis début février, d’importants renforts turcs auraient été envoyés autour de ces postes.
Source : SANA et Sputnik