Trump menace le Hamas par un « prix terrible à payer » pour obtenir la libération des otages à Gaza

Donald Trump a prévenu , lundi 2 décembre , que le « prix à payer serait terrible » pour les groupes palestiniens de la bande de Gaza si les otages n’étaient pas libérés avant son entrée en fonction le 20 janvier.

La mise en garde de Donald Trump. À quelques semaines de son arrivée à la Maison Blanche, le président élu veut montrer que le sort des otages encore détenus dans la bande de Gaza sera l’une de ses priorités. « Si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier (…), le prix à payer sera TERRIBLE au Moyen-Orient et pour les responsables qui ont perpétré ces atrocités contre l’humanité », a prévenu le républicain sur Truth Social, son réseau social. Avant de commenter : « Tout le monde parle des otages qui sont détenus de manière si violente, inhumaine et contre la volonté du monde entier, au Moyen-Orient. Mais ce ne sont que des paroles et il n’y a aucune action !« .

« Le Hamas terrorise de nombreux pays, dont le nôtre »

Lors de l’attaque sans précédent des commandos du Hamas, le 7 octobre 2023, 251 personnes ont été enlevées sur le sol israélien. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée. Parmi les détenus, il y a encore des étrangers, six Thaïlandais et un Népalais, et plusieurs binationaux. Notamment Edan Alexander, un Israélo-Américain qui a fêté ses 20 ans pendant sa captivité, et dont une vidéo a été diffusée la semaine dernière.

La séquence, dont la date d’enregistrement ne peut être vérifiée, montre un jeune homme demandant de faire pression sur le gouvernement israélien pour sa libération et celle de tous les otages encore retenus en captivité à Gaza. Les Etats-Unis ont qualifié cette vidéo de « rappel cruel que le Hamas terrorise de nombreux pays, dont le nôtre », dans un communiqué publié samedi par la Maison Blanche.

Pendant la campagne présidentielle, Donald Trump a maintes fois répété qu’il mettrait un terme au conflit entre Israël et le Hamas, sans jamais dévoiler de plan pour cela. La nomination de soutiens inconditionnels comme Mike Huckabee, futur ambassadeur américain en Israël, pro-colonisation, semble annoncer, sauf surprise, un blanc-seing au Premier ministre Benyamin Nétanyahou.