Tunisie : Le CRLDHT dénonce l’instrumentalisation de la justice pour étouffer l’opposition

Le transfert arbitraire de Me Abir Moussi et Mme Saadia Mosbah de la prison de la Manouba à celle de Beli constitue une atteinte grave aux droits fondamentaux des personnes détenues.

🔴 Détention arbitraire et abus de pouvoir : en violation des décisions judiciaires, leur détention provisoire devient une sanction déguisée, imposée par l’administration pénitentiaire sous l’autorité du ministère de la Justice.

⚖️ Droits bafoués : entrave à un procès équitable, restrictions aux visites familiales, privation de nourriture et de vêtements, en contradiction avec les engagements internationaux de la Tunisie.

❌ Répression politique : ces pratiques confirment l’instrumentalisation de la justice pour museler l’opposition et faire taire les voix dissidentes.

Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme (CRLDHT) condamne fermement ces violations et appelle à une mobilisation des forces démocratiques pour exiger la fin des persécutions politiques et la libération immédiate des détenu·es d’opinion.

Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme