L’armée israélienne a annoncé jeudi que ses forces avaient commencé des opérations terrestres dans le nord de Gaza, tandis que la branche islamiste armée du Hamas a revendiqué la responsabilité d’attaques à la roquette sur le centre d’Israël, y compris Tel Aviv.
Les troupes israéliennes ont commencé dans la nuit ce qu’elles ont décrit comme des « opérations terrestres » dans la région de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, près de la frontière côtière. Des images publiées par l’armée montraient des soldats et des véhicules blindés en mouvement, sans préciser l’ampleur ou la durée des opérations.
Cette décision fait suite à une « attaque terrestre ciblée » lancée mercredi dans le centre et le sud de Gaza visant à établir une « zone tampon » pour séparer les parties nord et sud de l’enclave, selon les autorités israéliennes.
Peu après l’annonce de l’armée, des sirènes de raid aérien ont retenti jeudi dans le centre et le sud d’Israël. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont indiqué que trois roquettes avaient été tirées depuis le sud de Gaza, l’une interceptée et les autres atterrissant dans des zones ouvertes. De fortes explosions ont été signalées à Tel Aviv, mais aucune victime n’a été immédiatement confirmée.
Les Brigades Al-Qassam du Hamas ont signalé avoir lancé un barrage de roquettes sur Tel Aviv en représailles à ce qu’elles ont appelé des « massacres contre les civils » perpétrés par Israël.
L’Etat hébreux a repris ses frappes mardi sur Gaza, après la levée d’un cessez-le-feu qui a débuté le 19 janvier, des responsables affirmant que la nouvelle campagne visait les militants du Hamas.
Les autorités sanitaires de Gaza ont signalé plus de 470 morts palestiniens depuis mardi.
Xinhua