L’économiste de la situation doit être être quantitativiste, pas du genre verbeux, sans reconnaissance de la part de la communauté.
Le candidat désigné est inexistant dans la sphère des économistes ayant publié et ayant démontré leur compétences avalées par les pairs.
Est-il le candidat faute de mieux! Est-il le candidat soutenu par le cartel des banques, mais certain ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’investissement, pour la croissance.
Et l’arbre se juge à ses fruits, passés et venir.
La nomination de ce nouveau gouverneur vient consacrer le pouvoir dominant du cartel bancaire en Tunisie.
Cet économiste prétendument spécialiste de l’énergie, a durant ses 35 ans de carrière universitaire publié un seul article scientifique jugé par les pairs et à l’aveugle. Un seul, pas plus.
Il a été dans le sérail des économistes complaisants, de l’ère de Ben Ali, de l’ère de Ghanouchi, et pas seulement.
Cet économiste a été membre du CA de la Banque centrale de l’ère de Marouane Abassi. Il a toujours piloté et milité dans le clan de Hisb Tounes. Mais, on respecte la liberté d’adhésion politique. Ce qui compte c’est les positions politiques face aux grandes décisions monétaires.
Très mauvaise décision, couteuse, très coûteuse pour la Tunisie. Pour l’investissement et pour la relance économique. C’est le relais du banking system.
A suivre, je vous ferai un suivi analytique de cette maladresse et de ses risques potentiels.
Moktar Lamari, Economics for Tunisia, E4T