Le président américain Donald Trump a reçu mardi le roi Abdallah II de Jordanie à la Maison Blanche, une semaine après sa rencontre avec Benjamin Netanyahou, pour discuter de l’avenir de la région et celui de la bande de Gaza. La Jordanie est directement impliquée dans le fameux plan Trump visant à délocaliser les Gazaouis dans les pays voisins, dont le royaume hachémite.
La rencontre se déroule au lendemain des déclarations de Donald Trump, qui a affirmé envisager de mettre fin aux milliards de dollars d’aide à la Jordanie et à l’Égypte si les deux pays refusaient d’accueillir les Palestiniens déplacés hors de Gaza, comme le voudrait son projet.
Le souverain s’est montré ouvert à une solution régionale, tout en posant ses conditions : « Toute solution doit servir les intérêts de toutes les parties », a-t-il souligné, annonçant au passage que la Jordanie était prête à accueillir 2 000 enfants malades de Gaza. Il a cependant tempéré cet engagement en précisant que les décisions finales dépendraient du « plan de l’Égypte ».
De son côté, Trump a affiché un optimisme marqué quant aux perspectives d’un accord régional, évoquant « 99% de chances » d’obtenir un accord avec l’Égypte. Sur la question sensible de l’annexion de la Judée-Samarie par Israël, le président américain s’est contenté d’affirmer que « cela va marcher ».
Concernant Gaza, Trump a tenu à clarifier la position américaine : « Nous gérerons Gaza correctement, nous n’avons aucune intention de l’acheter ». Il a également exprimé son scepticisme quant au respect par le Hamas de l’ultimatum fixé à samedi pour la libération des otages.